En regardant les deux dernières années, quels sont les jalons que tu as pu poser?
Nous avons pu mettre en place des coopérations importantes. Il était essentiel pour nous de tirer profit des connaissances et de l’expérience acquises en dehors de notre propre univers sportif, ce qui apporte de nouvelles impulsions et des solutions surprenantes.
En collaboration avec le Bureau UND, nous avons lancé le programme «Life – Balance», qui permet de mieux concilier vie professionnelle, sport et vie privée. Ce programme profite non seulement aux femmes, qui doivent souvent gérer à la fois des tâches domestiques non rémunérées et un travail rémunéré, mais aussi aux hommes. Six fédérations ainsi que Swiss Olympic participent à la première édition, ce qui me réjouit particulièrement, car cela permettra à l’avenir de mieux prendre en compte différents modèles de vie au sein de Swiss Olympic.
Le réseau de femmes sporti{f} a donné naissance à une «Road to Diversity», qui sert à l’autoréflexion et de boîte à outils pour les organisations sportives afin d’aborder la diversité de manière systémique et non ponctuelle.
En outre, un programme de mentorat destiné aux femmes ambitieuses occupant (ou sur le point d’occuper) des fonctions d’encadrement entame bientôt sa deuxième édition – les inscriptions sont ouvertes dès maintenant.
Une collaboration avec Alliance F est prévue pour 2026 afin d’accroître la visibilité des femmes, de démystifier les idées reçues et de mettre en avant des exemples de réussite. Enfin, les fédérations mettent également en œuvre leurs propres initiatives et projets, qui sont financés ponctuellement par le fonds de subvention.